Devis mutuelle : les 8 points clés pour comparer
Les dépenses de santé représentent un budget important et il est important de disposer d’une mutuelle pour couvrir le reste à charge, après remboursement de la sécurité sociale. Les salariés sont la plupart du temps couverts par une mutuelle d’entreprise, dont au moins 50 % de la cotisation est prise en charge par l’employeur. Les indépendants et les retraités doivent s’assurer individuellement. Comment s’y retrouver parmi les nombreuses offres disponibles sur le marché ?
Une mutuelle, pour quoi faire ?
Devant le coût important d’une bonne couverture santé, certains sont tentés de faire l’impasse sur la souscription d’une mutuelle et décident de prendre en charge les dépenses non couvertes par l’assurance santé de base. C’est oublier que de nombreux actes médicaux sont très mal remboursés et coûtent fort cher, comme par exemple :
- Les forfaits journaliers et les soins à l’hôpital ;
- Les lunettes ou lentilles de contact ;
- Les soins dentaires ;
- Les prothèses auditives ;
- Les médicaments dits « de confort » …
Selon la formule choisie, la mutuelle va prendre en charge le forfait journalier, compléter les frais de soins, accorder un forfait pour l’achat de montures, d’appareils dentaires, d’implants ou d’un appareillage auditif. Mieux encore, elle va se substituer à vous pour régler directement les prestataires et vous éviter des sorties d’argent importantes.
Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir une mutuelle ?
Nous avons relevé 8 points clés à prendre en compte pour faire des comparaisons.
1. Mes besoins spécifiques sont-ils pris en charge ?
Les dépenses de santé ne sont pas les mêmes à 20 ans qu’à 60. Inutile d’être couverte pour une grossesse quand on arrive à la retraite, ou pour des soins rhumatismaux quand on démarre dans la vie. Les seniors privilégieront une assistance à domicile alors que les mères de famille apprécieront la prise en charge enfant malade.
2. Y a-t’il une période de carence ?
Vos frais seront-ils tous pris en charge dès le lendemain de votre adhésion ? Il est fréquent que des mutuelles demandent un délai de trois ou six mois pour une hospitalisation ou des soins orthodontiques par exemple.
3. L’organisme est-il affilié à un réseau de soins ?
Si la mutuelle est adhérente à une plateforme de gestion de soins, vous allez bénéficier de remises importantes chez les prestataires affiliés au réseau : opticiens, dentistes, audioprothésistes… ce qui réduira votre reste à charge si vous dépassez les limites du remboursement prévu, celui-ci étant maintenant plafonné.
4. Quel est le montant de la participation aux frais hospitaliers ?
Ce montant est très variable selon les organismes, notamment en ce qui concerne le coût d’une chambre individuelle ou les dépassements d’honoraires.
5. Quelle est la base de calcul des remboursements ?
Il est important de vérifier si le calcul se fait sur la base des frais réellement engagés ou sur la base de la Sécurité Sociale. Attention par exemple aux frais non remboursés par celle-ci : vérifier l’existence d’un forfait de prise en charge pour les actes non conventionnés.
6. Comment sont prises en charge les dépenses optiques et dentaires ?
Peu ou pas remboursés par la Sécu, mais représentant des sommes souvent supérieures à 500 euros, ces soins devront faire l’objet d’une étude soigneuse de votre part, si vous êtes concerné.
7. Peut-on bénéficier des prestations pour des soins alternatifs ?
Si vous êtes utilisateur d’acupuncture, d’ostéopathie ou de méthodes naturelles, vous aurez tout intérêt à examiner la politique de la mutuelle en la matière.
8. La mutuelle pratique-t-elle le tiers payant ?
Pour éviter d’avancer des sommes importantes et faciliter la prise en charge médicale, il est important de vérifier que l’organisme offre cette possibilité.
Pour réaliser des économies substantielles et être couvert selon vos besoins, il ne faut donc pas faire l’impasse sur une étude sérieuse, en comparant plusieurs mutuelles et en prenant en compte tous les paramètres qui vous concernent.